C’est pour faire face à la démission d’une partie de la classe politique, pour ne pas dire à sa lâcheté, et à la convergence des ennemis de notre démocratie et de notre République que l’association Défense des serviteurs de la République a été créée.
En juin 2023, sous l'impulsion de Didier LEMAIRE, l'association Voir et Dire ce que l'on Voit, fondée par Georges BENSOUSSAN et Barbara LEFEBVRE en juillet 2017, a évolué pour devenir Défense des serviteurs de la République. Poursuivant la défense de la liberté d'expression contre la judiciarisation des débats et les discours visant à restreindre les libertés individuelles, elle élargit son champ d'action au soutien matériel, moral et juridique de tous ceux dont l'autorité, la sécurité ou les libertés sont menacées : agents de la fonction publique ou assimilés, élus, lanceurs d'alerte ou simples citoyens défendant les principes républicains.
Défense des Serviteurs de la République ne se cantonnera cependant pas dans un rôle défensif.
Pour faire face aux pratiques de certains activistes qui cherchent à intimider et à épuiser financièrement et moralement les serviteurs de la République, notre association engagera, s'il le faut, des poursuites judiciaires contre toute dénonciation calomnieuse ou procédure abusive relevant de l’acharnement judiciaire.
Nos actions mettront l’État devant ses responsabilités.
En défendant les serviteurs de la République, qui n'auront plus à subir en silence les intimidations, les calomnies, les menaces, notre association rendra visibles les défaillances de l’État. Et elle poursuivra tous ceux qui, par leur inaction ou par leur décision, contribuent à les mettre en danger.
Enfin, nous proposerons des réformes, afin que nos lois soient plus conformes aux principes républicains. Nous demanderons notamment :
1/ Le classement comme organisation criminelle des Frères musulmans et des associations qui sont leurs faux-nez.
2/ De nouvelles dispositions et politiques d'urgence pour assurer la sécurité et l'ordre public, le démantèlement des économies parallèles, la récupération des armes dans les quartiers, l'application des obligations de quitter le territoire.
3/Une reformulation des lois Pleven de 1972. La notion de « provocation à la haine » s'avère, en effet, particulièrement floue et sujette à interprétations. Sur un plan juridique, ces lois paraissent problématiques car la haine est un sentiment – dont l'appréciation reste subjective – et non un acte car elle n'a pas forcément pour but de
Afin de devenir un acteur de la vie publique, notre association se dotera de moyens financiers et opérationnels à la mesure de son objet.
Elle contribuera, pour ré-arrimer la France à la République, à valoriser les services publics, grandement dégradés depuis quarante ans, à commencer par l’École, ciment de la nation.
Notre projet
s'en prendre à autrui, à la différence de «l'incitation à la violence ». Au nom de la lutte – légitime – contre les discriminations, ces lois sont aujourd'hui perverties ; elles sont utilisées pour porter atteinte à la liberté d'expression.
4/De ne pas soumettre notre droit à des normes juridiques incompatibles avec nos normes (à cet égard, l'usage du terme de «communautés » dans les jugements de la Cour de justice européenne est contraire à notre droit).